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G  
Quelques commentaires
Galerina annulata

Voile du pied fibrillo-floconneux à annuliforme.

Galerina arctica

Espèce classique de la zone alpine. J'ai eu la surprise d'en faire une récolte en décembre 2002 vers Combloux (850m) sur un rocher granitique colonisé de mousses. Cette Galerina a été typifiée sous le nom de G. griseipes. La base du stipe devient remarquablement noirâtre. Elle ne présente pas de boucles et les spores lisses mesurent 10-12 x 6-7 µm. Voir micro (Hyphes du stipe+cheilo)

Galerina atkinsoniana

Dans le groupe rubiginosa caractérisé par des galères à stipe à base brun rougeâtre, elle possède des basides bisporiques et des piléocystides. Spores rugueuses, 11-15 x 7-9 µm. Pleurocystides et cheilocystides lagéniformes.
Exemplaires jeunes

Galerina tibiicystis Galère remarquable par ses cheilocystides nettement capitées (tête jusqu'à 9 µm). C'est la plus commune du genre dans les tourbières. Chapeau avec un mamelon large, marge striée. Le stipe est pruineux non voilé, ce qui la distingue de G. hybrida.
G. sphagnicola a des spores sublisses légèrement boursouflées. G. sphagnorum qui a aussi des spores sublisses n'a pas de cheilocystides capitées.
Galerina paludosa Galerina paludosa Une galère banale des tourbières, mais c'est l'une des plus jolie !
Galerina sphagnorum

Chapeau hemisphérique à convexe non hygrophane. Lames adnées-uncinées à arête brunâtre. Odeur nulle et saveur douce. Spores 10-13 x 7-9 µm à 6-9 angles. Cheilocystides cylindriques à pigment intacellulaire brun.

Galerina sphagnorum

Plan rapproché.

Galerina stordalii Galerina stordalii

C'est la Galerina dimorphocystis ss Kühner. Mais elle ne correspond pas à l'espèce décrite par Singer par ses spores porées et son habitat sous sphaignes.

Micro

H    
Hebeloma pumilum

Appartient aux Scabrispora qui ont des spores calyptrées. Chapeau petit 2 cm, visqueux brun à marge plus pâle.Stipe pâle , immuable. Spores 8-11 x 4-5 µm, sublimoniformes.

Hebeloma subsaponaceum

En troupes de plusieurs dizaines d'exemplaires peu charnus à Plaine-Joux en septembre et octobre. Chapeau jusqu'à 5 cm, vite aplati crème ochracé, micacé et visqueux. Lames sèches sans micropleurs. Stipe poudré sous les lames, remarquablement cassant, à base devenant bistre noir. Odeur subnulle et saveur légèrement amarescente. Spores amygdaliformes, à verrues fines 8-10 x 5-7 µm. Cheilocystides cylindracées, non capitées.

Hemimycena lactea

Dans les aiguilles de conifères. Chapeau de taille faible (<1,5 cm).Lames adnées. Les cheilocystides capitées comme les poils du revêtement piléiques permettent de le distinguer. Pas de pleurocystides. Spores longuement cylindriques 7-10 x 2,5-3 µm. Stipe glabre avec la base hérissée.

Hemimycena pseudolactea

Chapeau jusqu'à 2 cm, finement pruineux. Lames ascendantes. Stipe finement pruineux avec la base hérissée. Spores 7-8 x 2-3 µm. Pleurocystides abondantes, ventrues, à sommet largement arrondi. Sous conifères.

Hemimycena cf pseudocrispula
(forme bisporique)

Entièrement blanc pur. Chapeau glabre 2 mm campanulé crispé. Lames espacées peu nombreuses (10), très décurrentes. Stipe long (3cm) filiforme, entièrement pruineux, base sans rhizoïdes. Basides majoritairement bisporiques, pas de boucles. Spores larmiformes 9-11 x 4-5 µm . Pas de cystides. Stipe pourvu de poils à parois épaisses (jusqu'à 100x 7µm). Signalons que kühner donne des spores 11,5-16 x 3,5-4,5 µm.
Très proche H. crispula s'en distingue par un chapeau possèdant des poils longs à parois épaisses comme ceux du stipe.

Hygrocybe acutoconica

= H. persistens var. langei.
Chapeau visqueux jaune orangé, généralement pointu. Lames plus pâles. Basides bisporiques. Spores 13-16 x 7-9 µm.

Hygrocybe calciphila
Récolté en très grand nombre dans une zone humide sur calcaire avec saules et sorbiers des oiseleurs, à Plaine-Joux (1300 m). Le chapeau est très hygrophane et passe à la couleur orangé. Les spores sont elliptiques non étranglées.
Hygrocybe calciphila

Un groupe de spécimens d'abord à l'état humide puis à l'état sec montrant le chapeau velouté squamuleux qui explique sa classification dans les Sqmuamulosae

Autre récolte d'exemplaires à lames nettement décurrentes : photo

Hygrocybe cantharellus

Chapeau sec devenant squamuleux (squames non noircissantes). Lames fortement décurrrentes. Spores 9-12 x 5,5-7 µm, elliptiques, subcylindriques parfois un peu étranglées.
autre

Hygrocybe chlorophana

Chapeau vite plat, visqueux, jaune citrin grisonnant. Stipe visqueux. Lames jaune à arête blanche.

Hygrocybe pseudoconica v. tristis

Chapeau jaune orangé vite noircissant. Stipe trapu, fibrilleux. Basides tétrasporiques.

Hygrocybe reidii

Appartient aux squamulosae. Chapeau glabre orangé, devenant feutré en séchant. Odeur typique de miel .

autre

Hygrocybe rhodophylla

Rare hygrocybe entièrement rouge, lames comprises. Il appartient aux squamulosae.

Hygrophorus fagi

Sous hêtres. Chapeau pouvant attendre 10 cm (rarement), charnu, crème parfois lavé de rosâtre. Stipe sec, pruineux au sommet. Lames espacées, crème, adnées à décurrentes. Spores 7-9 x 4,5-5,5 µm. Son identité avec H. barbatulus se pose.

Hygrophorus lindtneri

Sous feuillus divers, noisetiers et aussi sous hêtres où il poussait par centaines (Luzier-Sallanches). Le pied n'est pas visqueux et presque sec. Le nom de H. leucophaeus doit être abonné comme nomen ambiguum.
voir BK(3) : 131 (sn. H. unicolor)

Hygrophorus queletii

Récolte du 2/10/03 dans l'herbe sous mélèzes à Argentière. MEN 3630C. Chapeau de 4 cm maximum, crème avec le centre rosâtre, légèrement visqueux. Lames décurrentes remarquablement jaunes. Boucles nulles. Spores 9-11 x 4,5-6 µm.

I    
Inocybe amygdalospora

Espèce de Métrod invalide, qu'il conviendrait de retypifier. Récolte le 11/10/03 à Passy, sous hêtres sur calcaire. Stipe blanchâtre entièrement pruineux non bulbeux (Phaeoleucinae). Les spores sont grandes 11-14 x 6,5-7,5 (8) µm et remarquablement amygdaliformes. Les cystides sont courtes et largement clavées 45-55 x 17-21 µm, et les basides sont bisporiques. Semble correspondre à I. hirtella f. bispora Kuyper

Inocybe bresadolae Récoltes régulières sous chênes et charmes en terrain sablonneux. Chapeau blanchâtre avec un mamelon obtus fauvâtre. Rougissant au toucher. Odeur jasminée. C'est un goniosporé marginatae.
Inocybe bresadolae Autre récolte. La synonymie avec I. capucina est posée.
Inocybe brunneorufa Sous chênes et charmes. C'est un goniosporé à stipe rosâtre entièrement poudré avec un bulbe marginé. Voir pl 36/4 de Stangl (sn. I. calida)
Inocybe curvipes Incoybe goniosporé appartenant aux Cortinatae. Stipe égal souvent coudé à base brunissante. Spores 9-12 x 7-8 µm à bosses basses. Souvent sous feuillus hygrophiles, au bord des chemins.

Inocybe lacera

L'un des inocybes des plus polymorphes (12 variétés !). Ses grandes spores typiquement fusifomes boletoïdes et son stipe à base brunissante permettent de l'identifier.

Inocybe lacera
f. subsquarrosa

Sur un sentier caillouteux siliceux à Argentière (1250m). Chapeau remarquablement écailleux
Inocybe mixtilis Pas toujours facile à distinguer de I. praetervisa. De taille plus petite, il possède un bulbe nettement marginé. Microscopiquement les spores ont des bosses plus prononcées et les cystides (= caulo-) sont courtes (<60 µm).
Inocybe mixtilis v. aurata Inocybe goniosporé. Son chapeau cuivré fauve doré le différencie de mixtilis dont le chapeau est plus jaune.
Inocybe napipes

Goniosporé. Se distingue de I.umbrina par son bulbe plus accentué et ses spores à bosses très prononcées.

Inocybe pisciodora Acystidié. Odeur de poisson. Se rencontre au printemps mais aussi en automne (f. subautomnalis ?).
Inocybe terrifera Sous feuillus, chapeau voilé et souillé de terre. Chapeau robuste jusqu'à 8 cm. Stipe entièrement poudré non bulbeux. Leiosporé (Phaeoleucinae)
Inocybe xanthodisca ? = I. posterula (Britz.) Sacc.
Inocybe leiosporé à caulocystides sommitales (Tardae). Son chapeau sublisse est blanchâtre avec le centre jaune ocracé. Spores 7,5-10 x 4,5-6 µm.
L    
Lactarius evosmus Il se distingue des autres Zonarii par son chapeau très pâle, peu zoné.Chair immuable. Odeur fruitée. Il se rencontre sous feuillus dans les zones plutôt humides (photo : récolte sous peupliers blancs). Spores 7-8,8 x 6-7 µm crétées- zébrées. Basides tétrasporiques.
Lactarius fulvissimus Sous feuillus (charmes) en terrain calcaire. Chapeau jusqu'à 10 cm, brun roux, à cuticule sèche se craquelant avec l'âge et largement déprimé. Lames décurrentes Stipe roussâtre devenant souvent sombre. Lait blanc immuable. Chair subdouce un peu amère puis légèrement âcre. Spores subglobuleuses 7-9 x 6-8 µm, à verrues isolées, catenulées à subcrêtées.
Lactarius intermedius Un lactaire qui a fait couler beaucoup d'encre !. Il se distingue de L. scrobiculatus par sa marge peu barbue et par un pied dont les scrobicules sont peu marqués.
Lactarius lepidotus

Sous aulnes verts. Chapeau grisâtre, sec devenant gercé à crevassé, muni d'une petite papille centrale. Stipe petit et pâle. Lait blanc immuable, peu abondant. Chair subdouce.

Lactarius luridus

Chapeau brun roussçatre à gris brunâtre, visqueux et brillant, légèrement zoné. Stipe creux , viscidule, crème jaunâtre.Lait blanc devenant violet profond sur le chair. Chair et lait âcre. Vient sous feuillus.

Lactarius obscuratus var. subalpinus Lactaire commun dans les aulnaies vertes de la zone alpine. Le chapeau ne possède aucune trace de verdâtre et la marge est striée.
Lactarius rubrocinctus Sous hêtres. Chapeau ridulé brun rouge. Lames décurrentes en filet. Stipe souvent avec cerne rougeâtre sous les lames. Lait blanc immuable.
Lactarius subdulcis Sa couleur chamois et le lait doux permet de l'identifier.
Lactarius sphagneti

Sa couleur brun rougeâtre saturé et son habitat suffisent pour l'identifier.
Le lait blanc jaunit lentement après 1 min.

Lactarius tabidus Vient aussi dans les tourbières avec bouleaux. La forme grêle à marge striée est souvent appelée L. theijogalus.
Lactarius tristis Espèce à réhabiliter. Blum la définit comme « une espèce ayant le port d'un vietus avec les couleur d'un blennuis très délavé »Récolte du 10/10/03 à Sous-le-Saix (Passy) MEN 3530D. Sur sol argileux avec saules et hêtres. Chapeau gris-verdâtre à marge plus pâle, peu visqueux, zoné, centre avec un petit mamelon aigu. Lames serrées blanchâtres, lait blanc devenant gris vert. Piléipellis avec hyphes à pigment incrustant zébrant et en plaques. Spores subglobuleuses 7-8 x 6-6,5 µm bassement crêtées.
Lentinus tigrinus

Appartient aux pleurotacées. Le chapeau ombiliqué montre des squames brunâtres. Les lames sont crême et décurrentes à arête serrulée. Stipe ferme squameux. On le rencontre surtout sur saules, peupliers.

Lepiota farinolens

Un récolte surprenante de cette petite lépiote thermophile plutôt méridionale en septembre 1995, dans les glariers de l'Arve au lac de Passy, face au Mt-Blanc ! Elle pousse dans les terrrains sablonneux avec Omphalina pyxydata. C'est la seule Lépiote ayant une odeur nette de farine (les rares L. mutuata et Cystolepiota microspora ont une faible odeur). Voir autre photo dans le bull. FMDS 160(2001):24.

Lepiota oreadiformis

Se rencontre dans les prés. Aspect d'une petite L. clypeolaria. Pied avec zone annulaire et fibrilles blanches fugaces. Chapeau ne dépassant pas 3,5 cm. Spores 10-14 x 4,5-6 µm. Proche de L. pratensis qui est une espèce plus charnue et plus grosse (chapeau jusqu'à 6 cm) avec des spores plus grandes.

Leucocoprinus medioflavus

Récolté le 14 juillet dans un pot de plantes exotiques. Chapeau convexe (jusqu'à 2 cm) jaune pâle citrin, finement poudré et strié jusqu'à la moitié.Le stipe présente un bel anneau membraneux et est entièrement poudré. Spores ovoïdes 5-6 x 4-4,5 µm. Pas de boucles aux cloisons.

Limacella illinita

Dans les forêts mixtes de feuillus et conifères. Chapeau jusqu'à 5 cm, glutineux fortement visqueux, blanc ocre argile. Convexe puis étalé. Odeur et saveur farineuses. Stipe pâle entièrement recouvert de mucus avec bourrelet annuliforme. Spores 5-6 x 3,5-4,5 µm.

Limacella ochraceolutea

Dans les forêts mixtes de feuillus et conifères. Chapeau jusqu'à 5,5 cm, hémisphérique puis aplati, visqueux, jeune ocre avec le centre orangé roussâtre. Stipe jaune ocre en bas sous la zone annulaire qui est peu marquée. . Odeur et saveur farineuses. Spores 4-5 x 3-4 µm. Boucles présentes.

Lyophyllum conglobatum

Chapeau convex, charnu, à marge longtemps enroulée, typiquement vergeté ridulé radialement de bistre grisâtre sur fond plus pâle. Signalons la var. albidopalllidum à chapeau blanchâtre que j'ai récoltée dans le midi.

Lyophyllum inolens var. umbonatus
En troupes sous conifères. Chapeau jusqu'à 5 cm, avec un mamelon bien prononcé, soyeux, brun bistre, hygrophane et courtement strié par transparence. Lames grisâtres sublibres. Stipe brunâtre poudré en haut. Spores 7-8,5 x 4-5 µm. Odeur et saveur nulles.

Lyophyllum palustre
(= Tephrocybe palustris)

Un classique des tourbières qu'on peut confondre avec un entolome. Il pousse en groupe. Chapeau fortement strié. Lames sublibres blanches. Spores 6,5-8 x 4 -5 µm. Odeur faible et saveur fraineuse rance.

Lyophyllum palustre
(= Tephrocybe palustris)

Un classique des tourbières qu'on peut confondre avec un entolome. Il pousse en groupe. Chapeau fortement strié. Lames sublibres blanches. Spores 6,5-8 x 4 -5 µm. Odeur faible et saveur fraineuse rance.
M    
Marasmius collinus

Souvent confondu avec le "mousseron" Marasmius oreades car il vient aussi dans les prés. Son pied creux et son absence d'odeur (non cyanique)suffisent à le distinguer. Il est réputé comme légèrement toxique.

Marasmiellus vaillantii

= Marasmiellus languidus
Sur débris herbacés dans les stations humides. Les lames sont adnées à subdécurrentes. Spores fusiformes 8-10 x 3-4 µm. Cheilocystides clavées avec excroissances digitées.

Marasmius curreyii

Sur débris de Poa annua au Storts (Passy) MEN 3530D. Chapeau brun rougeâtre à ocre fauvâtre , 5- 9 mm , en forme de parachute , mat et cannelé jusqu'au centre. Lames (entre 12 et 16) ridulées, blanchâtre crème, espacées, attachées à un collarium. Stipe lisse sétiforme brun rougeâtre. Spores 9-11 x 4,5-5,5 µm. Hyphes bouclées. Cheilocystides en brosse. Cette espèce ne doit pas être confondue avec Marasmius graminum de taille plus petite et qui possède des spores plus allongées jusqu'à 16 µm

Marasmius epiphylloides

Sur feuilles de lierre. Chapeau 5 mm au maximum , blanc pur, entièrement poudré. Lames pliciformes 6 à 9, stipe entièrement poudré blanc à base brunâtre. Spores cylindracées 13-16 x 3-3,5 µm . Cystides cylindracées fusiformes. Pileipellis avec hyphes piriformes en brosse digitée entremêlées de piléocystides fusiformes. Caulocystides à parois épaisses. M. epiphyllus vient sur les nervures et pétioles de feuillus et M. tremulae sur feuilles de trembles.

Marasmius quercophilus

En troupes sur les feuilles de Chênes.

Marasmius torquescens

Sous hêtres. Son stipe corné mat et velouté permet de le distinguer de M. cohaerens à stipe lisse luisant.
Cuticule avec spinules brunes comme sur le pied.

Melanoleuca subbrevipes
Chapeau jusqu'à 17 cm ! brun bistre foncé. Stipe cylindrique court, strié, à base clavée. Spores elliptiques à petites verrues isolées, 8-10 x 5-6 µm. Cystides peu visibles (voir dans les sinus des lames) en poils d'ortie.
Melanotus philipsii
Sur herbe décomposée (Carex...) on trouve cette miinuscule espèce pleurotoïde du genre melanotus (ou Psilocybe pour Vellinga &Noordeloos) à chapeau 0,2 -1 cm ocracé à marge appendiculeé par un voile blanc à l'état très jeune. Lames espacées légèrement décurrentes . Spores 5-6 x 3-3,5 µm avec un minuscule pore très peu visible. Cheilocystides lagéniformes avec un col étroit 18-25 x 5-6,2 x 4-5 x 2-3 µm. Jeunes exemplaires. Voir aussi la photo parfaite BC 2632 qui montre les deux aspects.
Mycena aurantiomarginata
Magnifique coloration des lames.
Mycena amicta
Stipe entièrement pruineux et base bleue typique.
Mycena bulbosa

Récolte le long d'un ru à la base de carex. Chapeau grisâtre strié ne dépassant pas 5 mm . Stipe muni d'un disque basal non rayé. M. stylobates plus commun possède un disque basal cannelé.

Mycena capillaripes

Typique par ses lames uncinées espacées à marge brun rouge. Stipe élancé et fin. Cheilocystides et pleurocystides nombreuses, lisses, ventrues fusiformes. Spores 9-11x 4-5 µm avec une grosse goutte centrale. Boucles présentes.
Récolte le 7/7/02 sous épicéas avec sphaignes.

Mycena capillaris

Espèce commune mais très petite qui vient en troupes sur les feuilles de hêtres. Chapeau 4 mm maximum, gris blanchâtre, strié sillonné. Stipe filiforme lisse. Pileipellis à hyphes en brosses denses. Cheilocystides clavées en brosses. Spores 8-12 x 3-4 µm cylindracées. Boucles présentes

Mycena cyanorrhiza Petite espèce à chapeau inférieur à 1 cm. Facile à identifier par sa base bleue.
Mycena flavoalba

Chapeau vite aplati blanc jaunâtre, strié par transparence. Saveur douce (mais amère dans la var. amara). Cystides fusiformes lisses à extrémité parfois englobée dans un gélin jaunâtre. Spores 8-8,5 x 3,5-4 µm.

Mycena hiemalis

Espèce qui peut venir très tardivement sur les troncs moussus de gros arbres vivants. Récolté le 5/12/02 dans la ville de Sallanches sur robinier. Chapeau gris cendré petit (1,3 cm au maximum), strié par transparence, parfois avec un petit mamelon. Cheilocystides lisses, lagéniformes. Spores 7-9 x 5-6 µm, non amyloïdes.

Mycena leptocephala

Chapeau conique puis convexe, brun grisâtre, strié par transparence. Lames blanches ascendantes, espacées. Odeur souvent alcaline. Stipe grisâtre pruineux. Spores 8-11 x 5-6 µm, cystides fusiformes-ventrues.

Mycena ochrogaleata

Il suffit de soulever les feuilles très piquantes des Cirsium spinosissimum pour découvrir cette fragile mycène qui vient sur les feuilles pourrissantes.

Mycena pseudocorticola

Chapeau ( 0,5 cm) pruineux d'une belle couleur grisâtre violacé, strié jusqu'au centre. Lames grisâtres, espacées, uncinées à subdécurrentes. Stipe court, concolore au chapeau et pruineux jusqu'à la base. Basides bisporiques avec des spores non amyloïdes globuleuses de diamètre de 8 à 13µm.

Mycena rubromarginata

Sur bois. Lames blanches à arête colorée vineuse .Chair inodore. Spores 10-12 x 6-7 µm. Cystides fusiformes avec des excroissances.

Mycena sanguinolenta

Un habitat peu classique dans les sphaignes (signalé aussi par J. Favre). Outre le lait, les lames sont bordées de brun vineux.

Mycena smithiana

Sur feuilles décomposées de chênes. Chapeau très petit 2-4 mm, lames blanches peu nombreuses 7-8 et lamellules intercalées. Stipe filiforme lisse. Cystides clavées en brosse. Basides bisporiques , spores 10-12,5 x 4,5-6 µm. Semble correspondre au M. debilis de Lange (pl. 57H)

Mycena stylobates

Sur débris divers de bois ou plantes herbacées. Ce minuscule mycène de reconnaît à son pied muni d'un disque basal cannelé. Sur les jeunes spécimens on remarque des excroissances en forme de poils (spinules).

Mycena viridimarginata

Sur bois décomposé. Chapeau brun grisâtre à marge verdâtre. L'arête des lames est typiquement gris olivâtre.
arête

Mycena vitilis

Chapeau gris brun, strié à la marge. Lames blanches ascendantes. Odeur inconstante alcaline à raphanoïde. Cheilocystides lisses digitées. Spores 9-11 x 6,5 -8,5 µm. Peut être confondu avec M. filopes mais celui-ci possède une odeur d'iode et des cystides en brosses.

Mycena vitilis

Spécimens avec très long stipe.

Mycena vitrea var.tenella

Les mycènes à chapeau rose sont peu nombreuses et pourtant cette variété semble peu connue dans la littérature.Les cystides sont clavées à verrues denses et courtes. Spores 8-11 x 4,5 -5,5 µm.

Myxomphalia maura

Sur vieillles places à feu. Chapeau brun noir jusqu'à 4 cm, ombiliqué, hygrophane, strié jusqu'au 3/4. Lames blanches,larges et sinuées, se tachant de rouille. Odeur et saveur nulles. Spores lisses amyloïdes 5-7 x 3,8 -4,5 µm.

O    
Omphalina oniscus

Une omphale caactéristique des tourbiers. Son chapeau lisse et noirâtre la distingue de O. sphagnicola

Omphalina sphagnicola

Le chapeau est typiquement squamuleux.

autre

Omphalotus illudens

Espèce très toxique dont les jeunes exemplaires sont confondus avec la chanterelle !
Vient en touffes à la base de feuillus (souvent chênes). Dans le midi sur oliviers on rencontre O. olearius a teinte plus orangé sombre.

P    
Panaeolus cinctulus
Récolte de jeunes spécimens sur bouse de vache. Spores brun rougeâtre, lenticulaires 11-13 x 6-7 x 8-9 µm. Pileipellis nettement hyméniforme. Cystides lagéniformes.
A l'âge adulte le chapeau possède une marge zonée.
Phaeogalera stagnina

Chapeau brun roux à marge voilé de blanc. Long stipe guirlandé avec petit anneau fugace. Grandes spores 13-17 x 8-10,5 µm, lisses à paroi épaisse et un petit pore.

Phyllotopsis nidulans

Récoltée en décembre, cette espèce est plutôt printanière.
Pleurotus dryinus

Pleurotacée (Polyporales), dont le chapeau feutré-squamuleux peut atteindre 20 cm. Parasite souvent les chênes, mais on peut aussi la trouver sur frênes et autres feuillus (rarement sur conifères). Grandes spores cylindracées 12-16 x 4 -5,5 µm
Très proche P. Calyptratus s'en distingue par l'absence de stipe et sa croissance uniquement sur Populus.

Pleurotus pulmonarius

exemplaires jeunes

Psathyrella fusca
Donnée comme venant typiquement sous hêtres, on peut aussi la rencontrer sous d'autres feuillus. Chapeau brun très sombre à l'état humide. Marge voilée à l'état jeune. Spores 7-9 x 4-5 µm avec pore net. Cystides utriformes. Voir bull. SMF t.116 (2000) : p 365.
Psathyrella gracilis
Sur sol argileux humide souvent greffée aux brindilles. Le chapeau devient argile teinté de rose. Lames mûres typiquement à arête soulignée de rouge. Stipe radicant. Spores 12-14 x 6-7 µm avec un large pore. Cheilocystides étroitement fusiformes lagéniformes.
Psathyrella hirta
Une psathyrelle coprophile facile à reconnaître à l'état jeune avec ses mèches blanches.
Psathyrella microrrhiza

Dans l'herbe. Chapeau jusqu'à 2,5 cm, brun datte à l'état humide et strié, devenant argile ocracé en séchant. Lames brun noirâtre à arête blanche devant rosâtre en veillissant. Stipe voilé par des fibrilles blanches. Spores grandes 11-14(15) x 6- 7,5 avec pore net. Cheilocystides fusiformes. Boucles présentes.

Psathyrella microrrhiza

La même récolte :
comparaison aspect humide et déshydraté

Psathyrella murcida

Sous hêtres. Aspect imbu : chapeau brun de datte chaud, strié par transparence. Spores 9,5-11 x5,5-6,5 µm à pore bien net. Cheilo et pleurocystides fusiformes-lagéniformes. Boucles présentes.

Psathyrella pannucioides
Croissance en touffes denses. Chapeau (1 - 3 cm) brun ocracé entièrement voilé de blanc à l'état jeune avec la marge appendiculée. Lames pâles puis noirâtres avec l'arête blanche. Stipe 2- 6 x 0,3-0,5 cm, blanc pelucheux-ondoyant. Spores 8-11 x 5-5,5 µm avec pore large, brun rougeâtre dans l'eau. Cystides utriformes jusqu'à 50 x 16 µm.
Psathyrella prona v. cana
En troupe dans les prés. Chapeau parabolique, petit 2 cm, lames grises devenant noires à arêtes non surlignées de rouge.
Psathyrella pygmaea

En troupes. Chapeau petit jusqu'à 1,5 cm, gris brunâtre, strié jusqu' au 3/4. Stipe entièrement poudré. Cystides utriformes fortement muriquées (section Spadiceae, comme Ps. variata). Spores petites 6-8 x 3,5-4µm avec pore net.

Psathyrella sphagnicola

Rare Psathyrelle très fragile ne venant que dans les tourbières .
Chapeau brun chaud à marge striée légèrement voilée jeune. Le stipe possède une anneau membraneux vite oblitéré.

Psathyrella variata

Une psathyrelle étonnante par sa robustesse (aspect de Lepista nuda ). Une récolte de 8 spécimens le 31 août sous épicéas avec érables sycomores à proximité. Il semble que cela soit seulement la troisième station française. Le chapeau convexe mesure jusqu'à 4 cm . Il est brun rosâtre et typiquement la marge possède un liseré formé de petits poils blancs mesurant jusqu'à 1 mm , qui sont bien visibles sur les jeunes spécimens. Il devient pâle par déshydratation. Les lames sont serrées et adnées, d'abord grisâtre carné pâle puis d'un brunâtre clair. Le stipe blanc est épais jusqu'à 0,8 cm et il est pelucheux, strié. Sporée brun chocolat ( vers Cailleux R25).Les spores sont à parois épaisse et pore nul, jaune pâle sous le microscope, elles mesurent 7-9(9,5) x 4-5(5,5) µm. On rencontre deux type de cystides : les plus nombreuses sont muriquées, à parois épaisses , et d'autres sont des leptocystides à parois minces à extrémité obtuse.

Psilocybe coprophila

Récolté en troupes nombreuses sur crottin de cheval. Il se différencie de P. fimetaria par son chapeau hemisphérique plus petit (0,5 à 1,2 cm). Les spores sont largement ovoïdes et anguleuses et mesurent 12-15 x 8-9,5 µm, à parois épaisse avec un pore large.

Psilocybe coprophila

Une autre récolte sur crottin de cheval.

Psilocybe fimetaria

Psilocybe souvent confondu avec Psilocybe coprophila. Le chapeau visqueux (jusqu'à 2,5 cm), ochracé fauvâtre, possède un petit mamelon subaigu. La marge est ornée de petites mèches blanches fugaces et elle est striée par transparence. Il devient bronze olivâtre avec l'âge. Le stipe ocracé est ferme et présente des fibrilles noirâtres par les spores. La base est colorée de bleu verdâtre.

R    
Rhodocybe mundula
Chapeau jusqu'à 10 cm, de couleur terne mastic, noircissant au froissement, se craquelant. Lames grisâtres peu serrées et peu larges, noircissantes. Odeur farineuse et saveur farineuse devenant très amère. Spores peu anguleuses subsphériques 4-6 x 3,5-4,5 µm. Boucles nulles.
Rickenella mellea

Signalé plutôt en zone alpine. Elle présente une couleur différente de R. fibula (mais attention aux forme pâle ou décolorée) et elle est de plus grande taille.

Russula alnetorum

Une Russule classique des aulnaies vertes de la zone alpine. Elle appartient aux Atropurpurinae.

Russula cf. barlae
Récolte sous chênes. Chapeau jusqu'à 8 cm , ruguleux brun verdâtre se décolorant au centre en jaune, vineux au bord, rapidement déprimé, marge un peu cannelée. Lames espacées, de couleur crême. Stipe blanc se tachant de brunâtre. Chair fortement positif au gaïac, SFe verdâtre, odeur de crustacés. Sporée II c(d). Spores 8-11 x 7-8 µm à verrues isolées, obtuses, hauteur 1 µm. Poils banals. Semble proche de R. duportii (cf Reumaux : Russules rares pl p242)
Russula elaeodes

Sous conifères. Chapeau olivâtre avec la marge typiquement rose vineux. Appartient aux viridantes donc à odeur de crustacés et SFe= vert++. Sporée ocre. Spores 8-11 x 6,5 -8 à verrues nettes isolées, parfois reliées.Piléipellis avec poils cylidriques obtus peu divisés.Très ressemblante macroscopiquement l''espèce des feuillus à poils effilés semble correspondre à R. claviceps Vel. (cf Reumaux p. 176).

Russula favrei

Récolte sous épicéas à Plaine-Joux (1300 m). C'est une viridantes. Chapeau brun rougeâtre à vineux. Stipe épais ridulé, blanc lavé de rose. Spores à verrues isolées.

Russula grisescens

Souvent en bordure des tourbières. Une Emitica à stipe fortement grisonnant.

Russula lilacea var. carnicolor

Sous feuillus cette lilacinae surprend par sa couleur carnée vineuse. La cuticule est mate granuleuse, le stipe lavé de rose vers la base. Spores à verrues isolées.

Russula multicolor

Récolte sous épicéas. Elle appartient aux Chamaeleontinae (saveur douce, hyphes incrustées et sporée jaune orangé vif). Spores grandes 9-11 x 7-8 µm à verrues nettes isolées. Poils capités.

Russula rhodopus

Une classique des pessières de montagne.

Russula rhodopus

Autre récolte

Russula rubroalba

Sous chênes. Sporée jaune maxi (IVd). Chapeau rouge cuivré avec plages décolorées ivoire, jusqu'à 11 cm à cuticule peu séparable, mate par temps sec. Chair douce et odeur nulle.
spores subglobuleuses 7-8 x 6-7 µm, subréticulées.Poils longs en alènes. Pileocystides rares

S    
Simocybe rubi

Récolte du 22/8/03 sur branche décortiquée de chêne au Storts (Passy) MEN 3530D. Chapeau feutré pruineux gris olivâtre à ocracé jusqu'à 2,5 cm. Stipe court entièrement pruineux. Spores brunâtres pâles, ovoïdes à parois épaisse 7-8 x 4,5-5,5 µm. Basides bouclées bisporiques. Simocybe haustellaris ne possède pas de stipe et est tétrasporique.

Stropharia hornemanii
Rare Strophaire nordique, récoltée dans les monts du Lyonnais (Bois Noirs). Elle s'identifie immédiatement par son chapeau brun violacé à marge appendiculée de blanc. Lames gris violacé. Stipe blanc fortement pelucheux squameux sous l'anneau.
Stropharia inuncta
Chapeau (jusqu'à 6 cm) viqueux, gris violet se décolorant en ocracé, marge appendiculée par le voile blanc. Stipe blanc avec anneau membranaire blanc coloré par la sporée noirâtre. Spores 6,5-8 x 4,5-5 µm. Cheilocystides se terminant souvent en "oreilles de Mickey Mouse".
T    
Tricholoma auratum = Tricholoma arenarium (Lév.) Gill.
C'est le terrible Bidaou des Girondins qui a causé des intoxications mortelles (Rhabdomyolyse aiguë). Je l'ai rencontré dans le midi en terrain sablonneux sous pins maritimes. Il est plus massif que son cousin le Tr. equestre .
Tricholoma bufonium

C'est un Tricholoma sulfureum à chapeau d'une belle couleur pourprée qu'on trouve sous épicéas.

Tricholoma cingulatum
Une belle récolte sous saules. Proche de T. scalpturatum par son odeur de farine et son jaunissemnt tardif, la présence d'un anneau suffit à son identication.
Tricholoma myomyces f. bisporigerum

Chapeau ébouriffé noir à grisâtre palissant , assez petit (4,5 cm). Lames grisâtres peu larges (0,6 cm) et échancrées ( T. gausapatum possède des lames très larges).Le stipe blanc possède des fibrilles noirâtres pouvant former un vague zone annulaire.
Spores ovoïdes (6)7-8,5 x 4,5-5(5,5) µm. Basides majoritairement bisporiques, à longs stérigmates jusqu'à 10 µm (voir micro)

Tricholoma roseoacerbum
Dans les bois mixtes thermophiles. Rare Tricholome à chapeau charnu nuancé de rose. Sa marge enroulée et cannelée le fait ressembler à T. acerbum.
Tubaria hiemalis Chapeau strié jusqu'au 3/4 à l'état humide. On peut le confondre avec T. romagnesiana mais ce dernier a des spores plus petites et les cheilocystides sont moins capitées.
Spores 8-9,5(10) x 5- 6 µm. Cheilocystides capitées , avec capitule jusqu'à 13 µm. Trame de lames à hyphes larges 10-23 µm.
Tubaria romagnesiana C'est la Tubaria pellucida ss. Romagnesi.
Chapeau d'abord avec voile blanchâtre qui laisse des traces à la marge. Strié par transparence à l'état humide. Spores 6,5-8 x 4,5-5 µm elliptiques. Cheilocystides à extrémité clavée à subcapitée. Trame à hyphes grêles.
Tubaria cistophila

Espèce méridionale, caractéristique des cistes. A terre ou greffée aux feuilles en décomposition. Chapeau inférieur à 1 cm , fauve roussâtre avec la marge parsemée de flocons blancs à l'état jeune (comme Tubaria conspersa ). Lames espacées adnées à décurrentes. Stipe poudré en haut avec des fibrilles blanches plus bas. Spores 7-8 x 5-5,5 µm à contour dorsal très vouté et sommet ogival. Cheilocystides lagéniformes subcapitées et souvent présentant un long col étroit à sommet capité
.Bull. FAMM 1997/2 n°13 p.41-46.

Tubaria dispersa
= T. autochtona (Bk. & Br.) Sacc.
Petit tubaria qu'on rencontre en troupes généralement sous les Crataegus. La récolte représentée a été effectuée sous saules et noisetiers. Les lames jaune pâle sont caractéristiques.
Tubaria et Flammulaster Comparaison de Flammulaster carpophiloides et Tubaria cistophila qui poussent souvent à proximité. Outre les caractères microscopiques (pileipellis, cystides), macroscopiquement on remarque la différence d'insertion des lames (horizontales à décurrentes pour Tubaria).