Amanita nivalis

Amanita oreina

Sur terre nue, souvent au bord des chemins. Pleurotaceae minuscule et difficile à remarquer, chapeau brunâtre spatulé 1 cm . Hyménium en plis fourchus

Son chapeau roussâtre le rapproche de Clitocybe glareosa qu'on rencontre dans les terrains gravillonneux (glariers) des étages inférieurs ; il possède des spores larmiformes peu larges.

Dans les dryades de la zone alpine. Le chapeau est typiquement glacé.

Chapeau brun rouge brique. Les lames sont souvent teintées de rose.

Récolte en touffes dans les dryades.

Vient dans les azalées naines, elle a l'aspect de C. aquosa. M.Bon en fait une forme medullata.

Telamonia avec un pied voilé de blanc et avec un anneau membraneux.

Ce Phlegmacium ne se rencontre que sous les aulnes verts. Ses lames lilacines et son chapeau brun olivâtre le placent dans les Glaucopodes

Un Sericeocybe des plus communs de la ZA , curieusement non répertorié par J. Favre. D'abord assimilé à C. epsomiensis, il a été ensuite typifié par M. Bon au vue des nombreuses récoltes de la région de Chamonix. Les teintes lilacines bleutés sont fugaces.

Forme plus colorée de C. alpicola qui vient parmi les Salix herbacea

Telamonia caractérisé par son voile jaune et son mycélium lilacin. On le rencontre parmi les saules nains.

Typique des combes à neige, on rencontre ce Myxacium parmi les Salix herbacea. C. alpinus macroscopiquement semblable aurait des spores plus grandes, mais je ne l'ai jamais trouvé.

C'est une petite forme du type planitiaire : chapeau fauve, lames espacées, stipe avec anneau oblitéré, odeur terreuse. Il se rencontre dans tous les milieux en ZA.

Chapeau brun foncé souvent mamelonné. Stipe voile de blanc. On le rencontre parmi les Salix herbacea . Les spores sont largement ellipsoïdes avec l'apex remarquablement verruqueux.

Sous les aulnes verts. Proche de C. variecolor par son odeur terreuse, sa couleur ocre brunâtre et ses lames jeunes lilacines.

Dans la microsylve. Chapeau brun roux. Lames orangé cannelle.

En troupes denses sur capsules de Rhododendrons ! Récoltés à plusieurs reprises au Col du Joly. Apothécies (2mm au maximum) en coupe, de couleur crème, avec l'exterieur plus foncé légèrement brunâtre. Long stipe jusqu'à 5 mm, blanchâtre velouté.

Ascospores 9-10 x 2,5-3,2 µm cylindriques-fusiformes, hyalines, sans guttules et non septées. Asques avec crochet à la base (=pleurorhynque), à sommet faiblement amyloïde (anneau apical 1<mm). Paraphyses multiguttulées à guttules réfrigentes dans l'eau. Excipulum ectal à textura porrecta et médulaire à textura oblita. Marge avec poils courts et denses, multiguttulés, pigmentés de brun, à sommet légèrement clavés.

Récolte sous aulnes verts. Son anneau ample membraneux et ascendant l'individualise parfaitement.

Une récolte nouvelle pour l'Europe effectuée à plusieurs reprise au Petit Saint-Bernard en septembre 1997. Ce magnifique cystoderme à tons vineux purpurins a été décrit d'Amérique par Singer du Mont Wood..

Chapeau brunâtre longuement strié. Les lames à arête noirâtre permettent de le distinguer de E. longistriatum

Leptonie à chapeau brunâtre dont la marge est bordée de bleu. Lames remarquablement crénelée de bleu-noir.

Dans les prairies. Chapeau fibrilleux ombiliqué, à marge bleutée. Lames blanches à arête remarquablement bleu noir.

Chapeau noir bleuté et marge non (peu) strié contrairement à E. lazulinus . Les lames sont bleues à l'origine avec l'arête obscurcie de brunâtre.

Très ubiquiste et polymorphe, il est commun en zone alpine. Les spores étoilées permettent sa détermination
Autre

Leptonie à chapeau brun grisâtre squamuleux. Stipe gris bleuté.

Sa couleur verte suffit à le définir.

Chapeau avec un petit mamelon aigu caractérisque. Lames jeunes blanches. Ses spores non isodiamétriques le distinguent de E. solstitialis

Leptonie à chapeau brun bistré, peu strié. Stipe glabre, d'un beau gris bleuté. Assez commun en zone alpine.
Autre

Chapeau rose fibrilleux à subsquamuleux. Lames blanches. Stipe lisse pâle. M. Bon en fait une forme leucophyllum car le type possède des lames et un stipe rose.
Autre récolte à chapeau plus orangé.

Chapeau brun, strié, devenant squamuleux. Lames blanches. Stipe teinté de bleuté. Spores 10-13 x 7-9 µm. Cheilocystides clavées nombreuses sur l'arête des lames.
autre

Voile du pied fibrillo-floconneux à annuliforme.

En troupe parmi les Polytrichum sexangulare . Stipe pruineux. Spores sublisses largement ovoïdes.

Un Denudata proche de H. crustuliniforme . Il est très commun dans les Dryades. Chapeau pâle ocre argilacé jusqu'à 5 cm .

Chapeau vite plat, visqueux, jaune citrin grisonnant. Stipe visqueux. Lames jaune à arête blanche.

Revêtement d'aspect cireux, subvisqueux. Stipe vite sec. Se distingue de H. ceracea par ses spores non étranglées.

Chapeau jaune orangé vite noircissant. Stipe trapu, fibrilleux. Basides tétrasporiques.

Chapeau lisse jaune citrin qui grisonne dans la vieillesse. Lames jaunes orangés. Odeur typique de "punaise"

Récolte dans la pelouse alpine avec Salix reticulata . Il Possède une odeur typique de miel. Chapeau orangé saturé à marge flexueuse

Appartient aux squamulosae. Chapeau glabre orangé, devenant feutré en séchant. Odeur typique de miel.
Autre

Rare hygrocybe entièrement rouge, lames comprises. Il appartient aux squamulosae.

Dans les prairies alpines. Les lames et le stipe jaunes contrastent fortement avec le chapeau brun de datte

Son odeur de poire permet de l'identifier malgré son chapeau qui devient nettement lacéré squameux. On le rencontre souvent parmi les Salix reticulata

On le rencontre dans les Salix herbacea . Cest un goniosporé de petite taille à stipe entièrement poudré avec un petit bulbe arrondi bien marqué.

Commun sous les aulnes verts, il gagne la zone subalpine. Sa couleur est uniformément jaune vif à jaune orangé.

Sous aulnes verts. Chapeau sec, brun olivacé foncé très pâlissant. Lames crème. Lait blanchâtre jaunissant sur le mouchoir, doux. Odeur subnulle. L. hepaticus vient sous les pins.

Sous aulnes verts.

Son chapeau gris jaunâtre le distingue des autres Uvidini

 

Cest le L. uvidus décrit par Robert Kühner des prairies alpines. Son chapeau est non zoné avec des tons bruns violetés sombres et il possède un petit mamelon. Souvent avec une odeur de cèdre.

Myxomycète qu'on rencontre en altitude à la fonte des neiges. Le péridium est maculé et les spores 12-15 µm finement veruqueuses. Voir DM 96 :1-8
Autre

Dans les prés alpins. Il possède des aiguillons coniques brunâtres et labiles

Difficile à remarquer à cause de sa très petite taille. Il pousse sur le bois mort dans les Dryades.

Il suffit de soulever les feuilles très piquantes des Cirsium spinosissimum pour découvrir cette fragile mycène qui vient sur les feuilles pourrissantes.

Son habitat uniquement sous les Cirsium spinosissimum permet son identification.

A terre avec Polytrichum. Caractérisée par des spores ornées d'un réticulum plus ou moins complet (21-24 x12-15 µm). Neottiella aphanodyctyon est proche mais les spores sont inférieures et l'ornementation sporale indistincte

Aspect d'Omphale par son chapeau déprimé. Chapeau hygrophane lisse, brun noirâtre.Les spores sont rondes et verruqueuses. Boucles absentes.

C'est la pyxidata commune des ruisselets de la ZA.

A terre. Apothécie brun rougeâtre jusqu'à 3 cm . Ascospores ellipsoïdes 16-18 x 9-11 µm à verrues isolées régulières.

Apothécie sessile jusqu'à 1,5 cm. Ascospores lisses non guttulées, elliptiques 20-22 x 10-12 µm. Paraphyses à extrémité courbe clavé. Correspond à la planche 272 de Boudier s.n. Aleuria granulosa.

Une belle Peziza brune qu'on rencontre sur l'humus à la fonte des neiges. La marge est crénelée. Ses grandes spores vont jusqu'à 30 µm. Très proches P. ninguis et Fortoulii.
micro + paraphyses

(=R. maculata var. alpina)
Peu rare parmi les dryades. La plus grande russule de la ZA. Le chapeau atteint 10 cm , jaunâtre maculé de brun, avec le bord lilacin. Odeur de compote de pommes.

Typique des aulnes verts. Elle appartient aux Atropurpurinae. Odeur nulle, Saveur peu âcre

Sa couleur unique lilacine bleutée permet une identification facile.

Elle appartient aux Viridantes . On la rencontre parmi les Salix herbacea . Le stipe est typiquement lavé de rose. Elle se distingue de R. pascua par ses piléocystides SBA +

Autre récolte

C'est la plus commune des russules de la ZA. Elle appartient aux Emeticinae Le chapeau d'un rouge vif se décolore entièrement. Chair âcre mais douce chez la var. alpina est douce.

Dans la microsylve alpine, elle appartient aux Atropurpurinae. Chapeau purpurin violeté, la marge est rouge dans la var. rubromarginata Kühn. Chair âcre, inodore. Macroscopiquement semblable, R. alpigenes a une odeur fortement fruitée.

Commune dans les prairies alpines. Appartient aux Viridantes . Pileocystides à SBA subnul

Rare russule des paturages alpins, elle possède les couleurs de R. integra . Ses basides bisporiques permettent de l'identifier.

Très proche macroscopiquement de R. chamiteae, mais les dermatocystides ne réagissent pas au SBA et les spores sont jumelées-subcrêtées. Russula subrubens vient normalement dans les saulaies fangeuses ou les aulnaies à sphaignes ! d'où le cf. que m'a indiqué PAM qui l'a étudié à partir de récoltes de Savoie et du Groenland. voir les Spores.

Dans les prairies alpines, souvent dans les dyades et les Hélianthèmes. Il possède des couleurs beaucoup plus pâles que T. sulfureum dont il partage l'odeur forte de gaz d'éclairage.